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Le cahier de textes de M. SCOGNAMIGLIO

19 septembre 2013

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1 septembre 2010

Communique avec ton ex-professeur Le texte de ton

 

Communique avec ton ex-professeur

Le texte de ton message

SaintMandrierColline

 

 


 

 

 

24 août 2010

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18 avril 2009

gnogno3

14 décembre 2008

P'tit poison ou VAMPIRE FIGHT

13 décembre 2008

Les marques corporelles

"La peau et la trace" de David Le Breton.

Dans nos pratiques corporelles actuelles, l’eidos est entamé. La plasticité du corps étant devenue un lieu commun, on change la forme, le morphe, sans qu’il ne s’agisse seulement d’une métamorphose de l’apparence, problématique occidentale liée au progrès. L’individu est celui qui ne peut être divisé, le corps libéré est un critère de distinction nous poussant à penser que l’identité sociale prime, n’étant plus seulement l’assignation à une identité intangible. Le corps se fait décor. Un rapport particulier est instauré à la technique, dans une posture qui n’est pas nature. Dans La peau et la trace, David Le Breton porte un regard sur les significations et valeurs que revêtent les marques corporelles pour les jeunes générations ainsi que sur le cheminement inédit des marques corporelles. L’auteur appliquant une démarche méthodologique herméneutique, tente de comprendre les pratiques des usagers, grâce à plus de quatre cents entretiens avec les personnes concernées. Dans un premier temps, nous nous interrogerons  sur la sémantique de la peau, résultante d’un bricolage identitaire. Puis, nous essayerons de comprendre comment la trace corporelle prend entièrement place dans la modernité.

Aussi incongru que cela puisse paraître, la peau a une dimension sémantique. L’homme la marque, joue, pose sa trace, dans une forme de bricolage identitaire. La nature nous a donné un soi corporel qui nous définit physiquement. Modifier le soi, c’est opérer une rupture du déterminisme social, c’est une opposition à sa culture d’appartenance. Le corps est selon l’auteur une « matière première à modeler selon l’ambiance du moment ». Réhabilitant l’idée de dissociation entre corps et esprit, l’Homme contemporain voit son corps comme le lieu de « mise en scène de soi ». On transforme, on manipule ce corps dont nous sommes locataires, héritiers, pour nous l’approprier voire nous le réapproprier. On bricole, au sens où l’entend Michel de Certeau cette proposition plastique qui nous est offerte, tentant de tendre vers une forme de design corporel, du body building au body art. Se contenter du corps que l’on a devient obsolète quand on peut en faire un matériau qui donne sens. Il est comme insuffisant, inachevé ; il est également à portée de main, prêt à recevoir les marques culturelles. La trace sur la peau est de plus en plus courante : tatouage, piercing, stretching (élargissement du trou du piercing), scarifications, cutting (cicatrices ouvragées grâce à un scalpel), branding (cicatrice en relief), burning (brûlure délibérée réhaussée de pigments), peeling (retrait de la surface de la peau), implants et caetera. On joue avec sa peau comme on joue avec la mort, la marque faisant parfois partie d’une difficile construction de soi. Cela n’empêche pas pour beaucoup d’autres personnes d’avoir une vision ludique et décorative de ces traces.
Que faut-voir dans ce désir de marquer la peau ? Certainement pas les anciennes valeurs négatives que l’on attribuait précédemment aux modifications corporelles. Le tatouage n’est plus réservé aux prisonniers, aux marins ou encore aux prostituées. La modification n’est ni un désir d’affirmer sa singularité, ni un effet de mode : elle change l’ambiance sociale et devient un moyen de séduction, comme tout autre pratique culturelle. L’écart des générations est tel que certains parents ne comprennent pas que la modification corporelle  peut être plus une manière de s’intégrer, de s’embellir, plutôt que de le stigmatiser. Marquer le corps peut être une forme d’enveloppement au sens où l’emploi Kaufmann. La peau est notre frontière au monde, la marque en est prothèse, surface protectrice, démonstration d’un style en présence. L’individu est scripteur de ses limites.

Cette modification de la peau a une signification qui peut aller du rite de passage à la démarche artistique. Il s’agit de remplacer des limites de sens qui se dérobent par une limite sur soi, une butée identitaire qui permet de se reconnaître et de se revendiquer comme soi. Le signe tégumentaire est, chez l’adolescent en mal de reconnaissance, entre enfance et âge adulte, à travers le marquage du corps, un moyen de s’affirmer, de couper le cordon ombilical, de marquer un moment important de la vie sur le corps. Notre peau porte notre histoire, ce que nous voulons renvoyer comme image. Le tatouage à l’aine, qui a un côté érotique du fait de son emplacement, reste énigmatique est n’est dévoilé qu’à certains. Parfois, le jeune entre dans cette démarche de manière transgressive, c’est à dire qu’il va s’opposer volontairement aux codes parentaux dans le but de susciter chez eux une réaction. La marque symbolique est apaisante, elle ritualise le changement. De part la mondialisation, l’arrivée à une forme de village globale, l’identité est difficilement rattachable à une culture ou à un langage cohérent. Elle est patchwork, glanage, collage. Mais le t-shirt du Che, le piercing à l’arcade ou le tatouage tribal ne sont finalement qu’un uniforme pour le jeune qui avaient comme idée première de se démarquer. Problématique anomique, le corps est symbolisé et parfois même, nié. Ou bien l’usager incorpore ce qui pourrait devenir une norme sociale, l’appropriation du corps, de manière culturelle, par mimétisme de l’image. Ce que Freud appelle l’idéal du moi devient le moi idéal. Il n’y a pas de norme naturelle mais des normes sociales.
Certains artistes subliment ce mal identitaire. via le body art, le design corporel, la performance. Bob Flanagan, performer, transforme la douleur de sa maladie en plaisir grâce au BDSM. Orlan se fait poser des implants sur la tête. Gina Pane, figure majeure de l’art corporel, s’incise le corps dans le cadre de ses performances. Le corps devient matériau à remanier, à recréer. Il est isolé, mis à l’écart du sujet, de la théorisation. Les avancées scientifiques pourraient nous mener vers des modifications de l’essence, concernant la génétique voire même la naissance via le clonage ou encore l’utérus artificiel. Le corps de l’artiste est le lieu des signes, tout comme celui de la personne lambda qui veut affirmer son existence aux yeux des autres mais optera peut être pour des moyens moins radicaux via des signes réversibles ou non. L’art contemporain s’est accaparé le corps comme emblème du self par excellence.   L’artiste réinterroge ce corps où l’interiorité est un effort constant d’extériorité.  La question que pose l’artiste au-delà du corps est celle du sujet dans notre monde contemporain.

La trace corporelle prend entièrement place dans la modernité, s’inscrivant dans une forme d’individualisme. La marque contemporaine a une visée d’individualisme et d’esthétisation, à l’inverse de la marque des sociétés traditionnelles, qui s’inscrivait dans une filiation. Les motifs choisis n’ont pas toujours un sens universel et ils renvoient parfois à des références personnelles. La culture ambiante fonctionnant comme un vaste supermarché, la création individuelle s’amplifie, en riposte, aussi étonnant que cela puisse paraître. Via cette situation de design corporel, la modification matérielle du corps produit une nouvelle identité, notamment par le moyen de la sensation. Dans la société contemporaine, puisqu’il n’y a plus de rite de passage, on met à l’épreuve le corps. A l’inverse de l’ascèse, on veut éprouver une sensation pour avoir le sentiment d’exister dans un monde anesthésié. L’investissement voire le sur-investissement du corps est corolaire à la désagrégation du lien social. Le corps devient fin en soi, monde en miniature, modifiable à souhait.
Le corps est il décevant ? Comment marquer qui je suis, entre l’ipséité, la mêmeté et l’altérité, concepts développés par Ricoeur ? A partir de quand la barque de Thésée n’est elle plus la barque de Thésée ? Pour l’hypermatérialisté, je suis la matière qui me compose, l’identité personnelle est égale à l’identité numérique. Mais lorsqu’il y a modification, même si l’identité numérique est modifiée, l’identité personnelle est conservée. Le corps devient dans cette quête de soi un matériau sursignifiant. La modification de soi est en lien avec l’individualisme. Au nom de sa pertinence sociale, nous sommes tentés de nous former une identité, dans une spirale de narcissisation indéfinie du corps. L’identité fabriquée bien qu’individuelle a aussi une portée visant l’inclusion, la communication. La marque, même si elle est marque d’individualisme, nous relie aux autres, à une communauté flottante de personnes arborant les mêmes modifications. L’auteur note néanmoins l’importance qui est souvent trop accordée au mythe des « tribus ». Modifier son corps est aussi une façon de se démarquer. Si le piercing au labret devient une mode, peut être perdra-t-il son sens pour les précurseurs qui cherchaient la distinction. Dans le monde contemporain, le corps est signe de séparation, à l’inverse d’autres sociétés traditionnelles, où il relie l’Homme à ce qui l’entoure. Comme l’écrit Le Breton, « Le corps de la modernité est donc sous l’égide de la séparation ».

Mais ce texte a également ses limites. Par la marque, on voudrait être remarqué. Mais est-ce toujours vrai ? Certaines personnes ne se reconnaissent pas après un régime ou une opération de chirurgie esthétique et développent des problèmes psychologiques. Si l’image corporelle n’est pas en adéquation avec le schéma corporel, la modification est un échec. Beaucoup de gens refusent également des schémas corporels tels que la vieillesse. Modifier son corps, en prendre possession, peut être un acte de narcissisme, ou un manque de confiance en son image. On pense que tout passe par le corps conte tenu de l’importance accordée à l’image dans notre société. Changer l’image corporelle change-t-il la vie ? La métamorphose a également des limites dont David Le Breton ne tient pas assez compte, même s’il évoque succinctement le fait que la souveraineté personnelle soit limitée.  La loi, la bioéthique cadrent nos actions : on ne peut pas faire ce que l’on veut avec les embryons congelés. La morale freine aussi certaines actions même si certains ont des pratiques morales au-delà du juridique, d’où le développement des communautarismes. La religion codifie également l’usage du corps : le tatouage profane est interdit par le christianisme.
Le Breton évoque les traces réversibles et de celles qui marquent le corps sans rémission. Mais du corps naturel au culturel, il y a des paliers sur lesquels aurait pu s’attarder l’auteur. La modification de l’usage est l’appropriation d’un nouvel habitus potentiel. La modification du soi concerne la rupture, l’innovation. Enfin, la mutation, irréversible, consiste à créer une identité, à s’interroger sur la problématique du genre. Certaines modifications sont provisoires : l’épilation, la teinture, la flagellation,… Mais d’autres sont définitives : la vasectomie, la trépanation, l’avulsion des dents,… Ces marques du corps sont aussi probablement une recherche de spiritualité, Le corps n’est plus symbolique mais individuel. Il n’est plus cadré par la religion. La trace, souffrance, douleur, est effort transcendé, quasi sublimation au sens freudien du terme. Mais jusqu’à quel point peut-on transformer son corps ? Le post-humanisme s’oppose à la bioéthique. Faut il se libérer du déterminisme naturel comme le dit Kant, est-ce la fin de l’Homme pour le post-humain ? Ou bien la dignité de la nature est une valeur, faut-il refuser l’instrumentalisation de l’Homme, instaurer des normes particulières ? L’identité n’est plus substantielle, elle ne forme plus un tout.

Les modifications, forme radicale de communication, affirment une singularité individuelle dans l’anonymat démocratique. On ne veut pas passer inaperçu mais on garde ses distances, déodorant en poche, et piercing à la narine. L’homme métamorphosé n’est pas meilleur que l’homme naturel, qui n’est d’ailleurs qu’un mythe. Le naturel n’est pas synonyme de bon. Mais n’y a-t-il pas d’autres moyens d’exister que l’utilisation pathologique du corps ? Comme une preuve d’engagement, changer son corps, être changeable, mobile, sans réfléchir aux conséquences, c’est aussi dire de manière voilée que l’on est prêt pour le libéralisme.

Alexandra Giroux

6 décembre 2008

Shadoks !

23 novembre 2008

Un court métrage de Goo-Shun Wang basé sur l’œuvre de Escher

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